Championnat d’Europe des jeunes cavaliers d’endurance équestre à Vic

Championnat d’Europe des jeunes cavaliers d’endurance équestre à Vic

Découvrez l’équipe de France des jeunes cavaliers 2022 à travers leurs portraits vidéos sur les réseaux sociaux et leurs meilleurs résultats en couple.

crédit photo : Murielle Mulder

Charlotte Chazel et Akaba du Ceor

🥇 Médaille d’or par équipe aux Championnats du monde jeunes cavaliers 120km – Ermelo 2021.

6ème place individuelle.

🥇 CEI* 100 KM – Compiègne

9ème place CEI*** 160km – Monpazier 2020

🥈 CEIYJ** 120km – Vic 2019

🥇 CEI** 2x70KM – Monpazier 2018

Luna Dupire et Bahia du Fontpeyrol

4ème place AMA1GP 10km – Castelsagrat

4ème place CEIYJ** 120km – Monpazier 2021

🥉 CEIYJ** 120km – Loubejac 2021

Thibaut Launay et Dihun du Moulin

🥇 Champion de France jeunes cavaliers 2021, 120km – Monpazier

🥇 CEI* 100km – Fougères 2021

7ème place CEI* 100km – Corlay 2020

🥉 CEI* 80km – Plougonven 2019

Ema Chazel et Tann Salou

🥇 Médaille d’or par équipe aux Championnats du monde d’Ermelo 2021 pour Ema avec Cookie Hipolyte.

🥉 CEIYJ2* 120km – Castelsagrat 2021

6ème place CEIYJ2* 120km – Compiègne 2019

Eloïse Laques et Golden Falcon Boz TT

🥇 Médaille d’or par équipe aux Championnats du monde d’Ermelo 2021.

8ᵉ place individuelle

4ème place CEIYJ* – Castelsagrat 2022

4ème place CEIYJ2* 120km – Castelsagrat 2021

5ème place CEIYJ2* – Monpazier 2020

4ème place CEIYJ2* – Compiègne 2019

4ème place CEIYJ2* – Fontainebleau 2019

Victor Fabre et Bamos de Kerdraon

🥇 CEIYJ** 120km de Compiègne en juin

🥉 CEIYJ** 120km – Fontainebleau 2021

🥇 CEIYJ* 100km – Sames 2021

L’équipe de France jeunes cavaliers 2022 à Vic (Espagne)

Clémentine Droussant et Voika el Arabica : championnes de France d’endurance équestre en amateur 1GP. à Jullianges

Clémentine Droussant et Voika el Arabica : championnes de France d’endurance équestre en amateur 1GP. à Jullianges

Ce couple ne vous est pas inconnu ! Leur nom revient dans de nombreux résultats, sur des épreuves de haute voltige, enfin de longue haleine plutôt ! Compiègne, Florac, Clémentine et sa jument comptent quelques kilomètres à leur compteur depuis le début de leur parcours en 2015. Cette année à Jullianges, elles décrochent le titre de championnes de France en amateur 1 Grand Prix 104 km et succèdent à Justine Tardy et Ainhoa Haniss, couple victorieux à Monpazier en 2021.

Clémentine Droussant et Voika el Arabica, jullianges championnat de France amateur endurance équestre

Raconte-nous ta rencontre avec Voika :

Elle est née chez Allan Léon, du côté de Brest. C’est mon compagnon, Alain, qui l’avait réservée au sevrage, après avoir vu une annonce sur un magazine à l’époque. Il l’a choisi pour le papier ( Azziz de Gargassan x Djana el Arabica) avec l’objectif de la valoriser dans notre élevage et d’en faire une poulinière par la suite. Nous avons parcouru la moitié de la France, soit 14h de route pour aller la récupérer. C’est là que je l’ai rencontré et je n’imaginais pas du tout  ce que nous allions vivre ensemble et accomplir.

Elle devait être pour Alain. Je préférais les arabes de type show et Voika était plutôt atypique. Pourtant, c’est moi qui l’ai débourré et finalement l’a montée, Alain préférant les étalons sur la piste. C’est une jument très posée, bien dans sa tête, elle a toujours été agréable à monter, même si au début, nous partions dans le champs.

Comment as-tu construit tes objectifs de course avec elle ?

J’ai commencé par faire les courses de qualifications, à passer les étapes. Les objectifs se sont fixés petit à petit pour gravir les échelons. On rêvait de fouler de grandes courses, on a progressé au fur et à mesure en écoutant la jument.

En 2016, on se classe sur Amateur Elite 130km en deux jours à Saint Ismier et en 2018, Voika rentre sa deuxième 130km à Chalinargues, sur un profil technique et très dénivelé. Ce qui nous amène Alain et moi à choisir la mythique course de Florac en objectif de fin de saison. Voika et moi prenons le départ de la première boucle dans un groupe, je voulais la préserver, profiter de l’expérience d’autres couples et y aller doucement. Seulement, la jument s’est énervée que je la retienne, on s’est fait éliminer lors de notre arrivée à Barre des Cévennes, car elle ne récupère pas au contrôle, tellement elle était excitée. Mais c’est aussi comme ça que l’on apprend.

Maintenant, si elle veut y aller, je la laisse faire, si le groupe part, elle choisit. Avec l’expérience, elle sait gérer son effort. Elle est beaucoup plus concentrée. Nous avons appris à maitriser le terrain et s’adapter à celui-ci, être agile et puissant. Nous sommes deux à regarder où on met les pieds ! Certainement pour cela que certains panneaux de direction m’échappent.

En 2019, nous retentons Florac avec plus d’expérience et cette fois, c’est la bonne. (Clémentine et Voika se classent 2ème de l’épreuve Amateur Elite grand Prix, voir les résultats ici).

Mon plus grand objectif à présent, c’est Montcuq. En 2019, malheureusement, nous sommes tombées sur la route sur la troisième boucle et avons, de fait, été éliminées. L’année suivante, avec l’épidémie, la course n’a pas eu lieu et en 2021, après un accident à Uzès, j’ai été immobilisée un certain temps et n’ai pas pu y participer.

Hervé Guesdon interview Clémentine Droussant à jullianges championnat de France amateur endurance équestre

Quel est ton métier ? Comment organises-tu ton temps pour pouvoir entrainer ?

Je suis Ostéopathe (humain), technicienne dentaire équin et éleveuse avec mon conjoint.  Le temps manque toujours, mais je suis en libérale donc je l’organise comme je veux. Parfois, je fais de grosses journées de boulot, pour garder une fin de semaine avec les chevaux. C’est aussi se lever plus tôt ou se coucher plus tard.

Courir sur le championnat de France est un objectif annuel, comment as-tu décidé d’y participer ? 

C’était un peu un hasard. Nous avons couru à Jullianges en 2021 et la programmation du championnat s’est mise en place. Nous nous sommes dits : « pourquoi pas y participer en individuel » puis nous avons été sélectionnées par la région CRE OCCITANIE. Grâce à nos résultats, nous étions dans les favoris. En connaissant déjà le terrain, on s’est dit que ça pouvait le faire !

Pour l’entrainement, je savais que ça allait tourner fort, je l’ai préparée pour la vitesse. Nous avons couru la 140km (Amateur Elite) de St Barthélemy deux mois avant, c’était une grosse reprise pour toutes les deux. Entre la distance supérieure et le dénivelé, Voika était prête.

Dès le départ, on s’est placées dans le groupe de tête. Je me suis retrouvée seule avec la jument en tête suite à une erreur en début de parcours du 1er partant qui a, malheureusement, tourné sur la mauvaise piste. Ensuite le groupe nous a remonté avec Valérie Gerber notamment (associée à Tycham du Rostaing), on a couru une grosse partie ensemble en relais. Les chevaux avaient un bon rythme, on allait bien ensemble et nous communiquions, c’était très agréable cette cohésion.

Sur la dernière boucle, nous repartons à 3sec d’écart avec Valérie et on se rattrape en se disant « c’est la dernière, on y va ». Manon, Marine et un autre cavalier remontent aussi. Le rythme s’accélère, la pression se fait sentir, tout le monde réussi à suivre. Ça s’est joué sur la dernière assistance. Alain me passe une bouteille et je ne m’arrête pas, car Voika ne voulait pas boire, ce qui n’est pas le cas des chevaux de Valérie et Manon. C’était pour moi le moment d’y aller. Il ne fallait pas se louper. Il restait 10 km quand même !

Je creuse l’écart, je vois Valérie remonter de temps à autre, mais elle ne revient pas sur moi. Je connaissais le dernier kilomètre, je savais comment gérer jusqu’à la fin, entre le dénivelé et les virages, gérer les parties plus délicates pour repartir avec élan. Il ne restait plus qu’à guider Voika et la soutenir dans son effort ! Ainsi, nous sommes entrées seules sur l’hippodrome. Il n’il n’y aura pas de sprint final, car nous avons deux minutes d’avance sur le 2ᵉ. La jument récupère facilement de cette dernière étape à plus de 25km/h de moyenne.

arrivée de Clémentine Droussant et Voika el Arabica, jullianges championnat de France amateur endurance équestre

Quels sont tes objectifs futurs avec Voika ?

L’avenir le dira selon les possibilités de tout le monde. De belles courses sont déjà entrées dans notre palmarès ! On a fait Florac, Compiègne… on se demande si on tente Montcuq cette année. Pour l’année prochaine et les suivantes, il nous reste de beaux circuits à essayer : Fontainebleau, Monpazier, Castelsagrat.

À qui adresses-tu cette victoire ?

Je remercie évidemment Alain, sans qui rien de tout ça n’aurait débuté ! Nous sommes deux et c’est à deux que nous réalisons ces performances. Et merci à ma famille et mes amies qui nous entourent et nous soutiennent ! À ma MORU (Voika) bien sûr !   Qui prend toujours autant de plaisir à être sur les pistes avec moi.

Photos : Kelly Rodier

Justine Tardy : Championne de France amateur 1 Grand Prix

Justine Tardy : Championne de France amateur 1 Grand Prix

Cette année, l’épreuve de 100 km de Monpazier, support du Championnat de France amateur 1 Grand Prix, d’une CEI* et de la CEN* a donné son lot de suspens et de retournements ! Dans le groupe de tête qui s’est détaché dès le début, des cavaliers étrangers et français sur les trois épreuves se sont donnés le relais. Les cavaliers Élite FEI (10 classements sur CEI***) et les étrangers étant exclus du master de France, il a fallu à Justine Tardy bien de la concentration et de la gestion pour connaitre ses adversaires et glaner la médaille d’or. C’est à l’issue d’un sprint à trois qu’Emma Sole Macia associée à Karim 75 a remporté la victoire sur la CEI* pour l’Espagne, tandis que Justine et Ainhoa Haniss prenaient la première place de l’épreuve CEN* et la médaille d’or du master. La troisième amazone, Romane Fallery avec Bagatel du Fonpeyrol prend la 2ᵉ place de la CEI* et la médaille d’argent du master.

Roadbook endurance est allée (virtuellement) à la rencontre de Justine, l’inattendue, pour connaitre son parcours.

RBE : Justine, parle nous de ta rencontre avec Haniss (Nini pour les intimes).

Justine : C’est à l’issue d’un accord entre Jean-Marc Valério et Pascaline Lepoutre du haras de la Cure qu’est née Haniss (par Haniknoa, ar et Soliuskoa, ar). Pour moi, c’est une histoire particulière. C’est la première jument que j’ai vu naître, je n’avais jamais pu assister à une naissance en direct. En rigolant, j’ai demandé à Pascaline d’être sa marraine. J’ai eu le coup de cœur et à ses six mois, je l’ai réservée. J’ai pu l’acheter à ses trois ans, mon premier cheval. J’ai fait le débourrage, le travail, toute seule avec l’objectif de l’emmener en endurance, mais surtout de la voir évoluer en loisir à mes côtés. On a appris ensemble sur le circuit SHF jusqu’à la finale des chevaux de 6 ans à Uzès, sur 80 km.

RBE : L’endurance n’est donc pas ton métier, c’est ton loisir et on peut voir sur les résultats FFE que tu tournes également en amateur en saut, comment organises-tu ce quotidien ?

Justine : Je suis assistante vétérinaire à plein temps et grâce à mes patrons, qui sont adorables, j’ai un emploi du temps particulier. Je travaille le matin et en fin de journée. Cela me laisse tous les après-midi pour monter à cheval et entrainer. Dans l’écurie où est Haniss, je gère son quotidien de A à Z ne louant que la place en box et en paddock. Je m’occupe de la nourrir, des soins et de l’entretien de son espace. c’est d’ailleurs la seule jument d’endurance. J’ai une copine qui me coach en saut d’obstacle et m’aide à m’entrainer avec mon second cheval Hocus Pocus by Wisbecq, né en Belgique chez Gaëtan Decroix. Pour l’endurance, je gère toute seule et je peux profiter d’une piste de galop aux écuries ainsi que des chemins. En revanche, pour préparer Monpazier, j’ai eu de l’aide et je remercie Philippine, une jeune cavalière de l’écurie qui a sorti Haniss quand je ne pouvais pas et mon ostéopathe Emeline Lacour qui m’a aidé à organiser le planning d’entrainement.

RBE : Comment as-tu construit tes objectifs de course depuis l’entrée sur le circuit amateur ?

Justine : En 2018 je voulais qualifier sur CEI*. C’était un challenge et ça restait accessible pour moi en terme d’entrainement, mais aussi de budget. Et puis, c’est classe quand même de qualifier sur « une étoile internationale ». À Lignières, nous validons la première 80 km (amateur 1) et sur ma 2ᵉ 80 km (amateur 1 GP), je coure à Ollières et fini 3ᵉ. Au dernier contrôle vétérinaire, je ressens des douleurs à la jambe, on rigole des bleus que j’ai et qui semblent sortis de nulle part. Cependant, 8h plus tard j’étais aux urgences pour un syndrome des loges, j’ai failli ma perdre ma jambe. J’ai pu remonter à cheval trois mois plus tard et suis sortie en SO et j’ai attendu novembre pour tenter cette fameuse CEI* qui était l’objectif de l’année. C’était à Ponchateau, on termine 10ème !

L’année d’après, on ressort à Costaros sur une amateur 1GP où on termine 2ᵉ en prévision de Monpazier pour le championnat de France. Sur ce fameux master, on sort pour boiterie sur l’avant-dernière boucle de la 80, désillusion, mais c’est le jeu, le sport. 

2020 arrive avec la covid et la limitation des concours. J’ai voulu qualifier sur 100 km, en quatre boucles (changement de règlement) dans la région, éviter les frais et maintenir Haniss en forme sur cette année presque vide, nous donner un objectif, qui était supérieur à ceux franchis jusqu’alors. Pareil on se fait éliminer avant la dernière boucle, là il faisait froid et il pleuvait, les conditions n’étaient vraiment pas top.

Arrive 2021 et nous étions sur des éliminations, j’avais de grosses hésitations sur la saison à faire. Retenter la qualification sur 100, en amateur ou en CEI. Je cherchais des courses, mais le budget était trop serré pour aller loin ou faire une CEI*. C’est alors que mon père m’a demandé si les championnats de France amateur avaient lieu cette année. Lorsque nous avons eu la certitude que Monpazier serait organisé, il m’a dit « je t’offre toute ta participation aux championnats ». J’étais tellement excitée, j’avais trouvé mon objectif. On a préparé la jument sur deux mois, fait le planning pour être prêts au maximum. Je savais que cette épreuve se courrait vite, j’étais partie pour faire une place. Quatre jours avant de partir, Haniss déferre, se plante le pinçon dans la sole, j’étais en larmes au téléphone avec mon maréchal, on a failli rester aux écuries et voir tous nos efforts annulés. Mais Haniss s’est vite remise. Quand je repense à cette course, c’était de la folie !

RBE : Comment est Haniss en course ?

Justine : Difficile à gérer, elle chauffe rapidement en présence des autres chevaux et n’est absolument pas aimable. Elle peut taper. En revanche elle a un super mental ! Donc je devais partir seule et devant pour éviter toute nervosité (ou problème). Nous l’avons préparé pour ça. Partant devant, il fallait assurer de tenir ce rythme jusqu’au bout. J’avais tout fait pour pouvoir disputer ce championnat, il fallait que cette stratégie fonctionne.

J’ai eu aussi de la chance, car le groupe de tête était bien. Nous avions un groupe de chevaux homogène, une gestion de course facile entre nous tous, une bonne communication. On ralentissait tous ensemble dans les mauvais terrains, il n’y avait pas de sortie ou d’erreur de train. Du coup ça nous a beaucoup aidé. Au début, je suis resté en fin ou milieu de groupe pour ne pas énerver la jument, elle a fini par se caler avec les chevaux et c’était un régal.

RBE : Au départ de la dernière étape, comment t’es-tu sentie ?


Justine : J’étais trois minutes derrière les premiers de la CEI, j’ai rattrapé des concurrents petit à petit des différentes épreuves. Haniss ne s’énervait pas quand on avait en vue des dossards bleus ou blancs. J’ai doublé Mathieu Lebourlot de l’épreuve 2x70km assez tranquillement. C’est lorsque nous sommes remontés sur le groupe de tête, celui avec lequel j’avais fait route depuis le début, qu’elle est devenue guerrière. N’étant plus que trois dossards jaunes, nous avons pris des relais, j’ai pu passer plus devant qu’aux étapes précédentes, Haniss était royale. Je me trouvais avec la cavalière espagnole et Romane (qui était ma principale adversaire à venir ^^).
À la base, je ne voulais pas sprinter. Je n’étais pas sur la CEI et je m’assurai déjà un podium sur le championnat. Du coup, j’ai demandé aux filles ce qu’elles voulaient faire dans le dernier kilomètre avant l’hippodrome. Elles voulaient sprinter alors je leur ai dit qu’à l’entrée elles passeraient devant. La concurrente espagnole a lancé le sprint très tôt et Haniss m’a pris la main avant que je n’aie pu décider pour nous. Alors finalement on y est allées ! 

RBE : Quel est le programme maintenant ?
Justine : Haniss part en vacances deux mois, on a terminé la saison. 2022, on verra ce que l’avenir et le temps nous réservent. N’ayant pas d’objectif de valorisation ou de vente, je souhaite rester sur le circuit amateur. Le format 2×70 km me tente bien, la jument est souvent fraiche les lendemains de course, ça pourrait lui convenir pour une première Amateur Élite.


RBE : Un mot pour terminer ? Une anecdote ?

Justine : Je me rappelle Claude Place, que j’admire vraiment, lors de ma CEI* à Ponchâteau. À l’abord de l’hippodrome, je lui propose le sprint ou finir ensemble et il m’a répondu « va devant, tu le mérites, un jour ta jument fera de toi une championne de France ». Je ne sais pas s’il est devin, s’il a un don pour déceler le potentiel des chevaux ou s’il m’a simplement donné le meilleur encouragement du monde, mais merci Claude pour ces paroles.

L’équipe d’assistance de Justine Tardy, le lendemain de l’épreuve à Monpazier

Les résultats du master : Ici