Préparer sa course : la check-list essentielle !

Préparer sa course : la check-list essentielle !

Une veille de concours, c’est une veille de concours et le cavalier d’endurance n’échappe pas à la règle de la préparation des mallettes de pansage, du tétris de chargement du van, de la liste des essentiels. Mais ce qui le différencie bien souvent du cavalier d’autres disciplines, c’est le nombre de rechanges qu’il est obligé de prendre pour son cheval comme pour lui.
« Plus la distance augmente plus il y a de tapis » proverbe de groom.
Quelle que soit votre épreuve du weekend il y a la fameuse check-list à vérifier. Je vous propose de suivre avec moi les étapes de préparation !


Avant de commencer le chargement, soyons certain de l’état du rangement. Personnellement je sépare les affaires du quotidien des affaires de courses. Ainsi pour courir je suis certaine d’avoir un matériel très peu usé et propre, gage de sécurité pour de longues distances. J’utilise des tapis épais pour courir, pas pour entraîner donc de même ils ne sont pas rangés ensemble. Quelque part cela me donne une visibilité d’ensemble de ce que je prends et ce que je laisse.

1.Vérifier l’équipement du cheval.

En général on utilise un filet « classique » au quotidien et on ne sort le filet en biothane que pour la compétition. Du coup ce dernier passe un certain temps au placard, sous les couvertures ou pendu dans la sellerie. Ce que je fais en général c’est le poser sur ma jument la veille de course lorsque je vais pour la sortir. Ainsi je le défroisse (oui ça se plie des fois 😂), je réajuste le mors ( au début j’avais un mors triple brisure que je passais de mon filet en cuir à celui en biothane, puis j’en ai acheté un second pour ne plus faire de changements, mais sur de grosses courses j’utilise parfois un mors différent selon l’humeur de la jument).
Je graisse la selle et je choisis la sangle, les tapis et les protections que je garde pour les courses. De même que pour le filet, j’ai un jeu de protections et une sangle exclusivement réservés aux compétitions. Je mets le tout sur un tréteau, c’est la dernière chose que je charge.

2. Ma boite de pansage

Minimaliste : deux brosses, un cure-pied et une brosse à démêler les crins. En général je fais les soins et les ajustements de crinière de la jument la veille pour qu’elle soit propre au matin. J’y ajoute la ferrure de rechange, de la biafine (en cas de blessure du passage de sangle), un gant de toilette, un stéthoscope et le cardiofréquence-mètre.

3. grooming

2 sauts de 60l et des petits sauts de 20l. 2 à 3 écopes et 2 éponges. Le tout doublé si on court en nationale. 1 tréteau.

4. assistance

1 à 2 caisses de bouteilles d’eaux selon la saison de course et la distance encore une fois. 1 seau pour faire boire le cheval et deux à trois bidons d’eaux ( à la fois pour faire boire et pour prévoir si on a pas le temps de recharger les bouteilles).

5. après-vet

C’est là que le avis divergent. Foin/luzerne, grains/pas grains, fibres/briques. Je pars avec trois sauts fermés de grains différents et je note le nom de l’aliment au feutre sur un scotch épais que je colle sur le couvercle pour ne pas me tromper. Je prends deux filets, un de foin, un de sainfoin ou de luzerne selon ce que j’ai, la saison ou la course. Jusqu’à 80 km en général je ne prends que du foin.

6. La malle sacrée !

Dans une malle, je charge les bandes de repos, les flanelles et l’argile. Je mets mes jeux de couverture selon la météo prévue : nid d’abeille, séchante, éponge, polaire, pluie. Je charge par-dessus mes protections, mon filets, ma sangle, mon casque et mes tapis de course.
Je charge la selle dans la voiture qui est fermée à clé et je mets un cadenas à la sellerie du van. Pour finir, je sors les protections de transport et le licol de course (là aussi tout beau tout propre pour les contrôles vétérinaires) que je place en évidence pour le lendemain matin.
Il ne reste qu’à charger mon destrier ! Tout en oubliant pas de mettre ses papiers dans la boite à gants 😉

Colore-moi ce bridon : trouver bon le bridon synthétique pour l’endurance équestre ou l’extérieur.

Colore-moi ce bridon : trouver bon le bridon synthétique pour l’endurance équestre ou l’extérieur.

Dans la série équipement indispensable du cavalier d’endurance j’appelle : le bridon synthétique ! Sous toutes ses couleurs et ses formes, le bridon synthétique est idéal, car il résiste à la transpiration et à l’eau, on le plonge dans le bac et hop ! C’est nettoyé, nul besoin de prudence au nettoyage à l’eau, de savon glycériné ni de baume. Il ne craint ni la pluie, ni la boue, ni l’eau de mer, ni le sable. Il existe tellement de choix pour tellement de possibilités ! À vous de trouver le bridon adapté.

bridon SP France bleu beta biothane modèle Castel

1/ La base

Si vous démarrez l’endurance sur des distances de 10-20 ou encore 40 kilomètres pas de panique, votre bridon en cuir peut être utilisé. C’est simplement qu’il nécessitera plus d’entretien à l’issue, un bon séchage puis un on graissage. Le bridon « traditionnel » a un meilleur contact avec le cheval par rapport à un bridon synthétique puisqu’il s’ajuste au plus près de sa morphologie quand le bridon synthétique est généralement plus lâche. C’est pour cela que certains cavaliers préfèrent également garder le filet de cuir avec des jeunes chevaux. Pour ma part, faire la première 20km d’un jeune cheval et garder son matériel d’entrainement a quelque chose de rassurant. Cela dit, lorsque votre jeune vache prend du métier, il/elle a depuis lors appris à ralentir et surtout tourner…donc on Level up et on passe en funky couleur que seuls les cavaliers d’endurance ont le pouvoir de maîtriser.

J’ai entendu un jour, de la part d’un cavalier de CSO aux goûts très raffinés ( ne citerai pas, se reconnaîtra)
« Reconnais-le…vos trucs de toutes les couleurs, c’est moche quand même »  Bah nous misons sur l’originalité et en plus, on nous reconnait de loin nia! Voilà voilà.

Hai-school de Haizum : bridon anatomique

Il existe différentes matières synthétiques pour les filets. Nous allons les parcourir tout au long. Le plus connu étant le biothane. Le nom Biothane est une marque déposée par une société Américaine qui fabrique aux USA depuis 1977, les sangles enrobées que nous connaissons. Le biothane a la particularité d’être très résistant, difficile à découper ou à trouer.
Il faut cependant se méfier de l’utilisation du nom « biothane » détourné par les consommateurs et même par les revendeurs qui ont tendance à qualifier tout bridon synthétique de biothane.
Le Biothane GOLD : est souple et lisse, non échauffant et très dur. C’est le biothane le plus courant, brillant et translucide. Il est facile à nettoyer et entretenir.
Le Biothane BETA : est très souple et non échauffant, plus doux d’aspect que le GOLD, sa texture reproduit la graine du cuir. Moins glissant, il accroche plus la saleté que le GOLD mais aussi facile d’entretien.

2/ Les bridons synthétiques

On entame par la famille des synthétiques petit budget, parce qu’il en faut pour tout le monde.

Les bridons de la marque Norton sont faits en nylon tressé recouverts de PVC et existent en différents modèles, aussi bien muserolle française, croisée que licol bridon. Ce dernier est en général le plus recherché pour la discipline. Assez rigides cependant, ils ont tendance à décolorer avec le temps et le soleil.

podium bridon biothane

Prix : à partir de 45€ rênes incluses.  
Vous pouvez également regarder du côté de TdeT et leur technologie brevetée Biotack®
Prix : à partir de 55€ rènes non incluses.


Dans les bridons non personnalisables, nous retrouvons les Best-seller Zilco, de très bonne qualité et résistants. La structure interne est faite en sangle tissée recouverte de co-polymère (pour la partie scientifique du matériau je vous laisse chercher). Avantage par rapport aux précédents : la doublure néoprène nid d’abeille, sur la muserolle et la tétière, plus confortable.
Prix : à partir de 85€ rênes non fournies, compter 220€ l’ensemble bridon + rênes + collier de chasse

Pour les chevaux à « grosses têtes » c’est le modèle Marathon qui est le plus recommandé.
Découvrir aussi : podium

bridon zilco
bridons synthétiques zilco

3 / Les personnalisables

La marque hollandaise Marylot propose une briderie Biothane® entièrement personnalisable depuis 2005. Choix des couleurs de chaque partie de votre bridon, bouclerie.
Prix : à patir de 69€ (licol bridon, hackamors et clickbridon) + rênes à partir de 30€


Découvrir aussi : Arion Briderie, fabricant artisan biothane ( à partir de 70€)

Bridon SP France modèle Uzès

Briderie française artisanale et bretonne. Vous trouverez chez SP différents modèles de bridons-licols Biothane®.
Disponibles à présent en sidepull, hackamore et licol ethologique. Ils sont entièrement personnalisable dans le choix des couleurs et des finitions : gold ou beta, voir le guide ici
Prix :  à partir de 108€ sans rênes, 185€ (rênes incluses)

Bridon anatomique Castel par SP France

4/ Les spéciaux

Bridon GM_endurance
bridon ergonomique Gaston Mercier

Bridon anatomique

Coté bridon dits « anatomiques », il y a le modèle mi-synthétique mi-cuir du sellier Gaston Mercier.  Fabriqués en cuir perforé et Biothane®, la têtière et le frontal ergonomiques sont élargis pour répartir la pression sur les cervicales et doublés du tissu Jacquart 3D.

Le plus : un confort moelleux.
Prix : 220€ rênes non comprises

L’ajustable : le bridon Haizum.

Dernière-né des marques de bridons synthétiques. Haizum propose des bridons avec un pont anatomique, mais également des modèles complètement modifiables et ajustables pour un taillant « au poil ». Le modèle Side-pull par exemple, peut être ajusté à un modèle avec mors pour créer une transition entre l’utilisation du mors et la monte sans mors. La marque fonctionne sur un système de précommandes pour réduire son impact environnemental et ses coûts structurels afin de proposer des tarifs abordables.

Le plus : c’est vraiment la capacité du bridon à être réglé partout pour un ajustement parfait.

Prix : 85 € – 95 € en précommandes / 115 € en stock (rênes 50 € à ajouter)

La monte sans-mors

La sellerie Equi-cordage propose des bridons vraiment sympa aux coupes originales. J’aime beaucoup les coutures colorées. Le cœur de métier de ce fabricant artisanal, aussi, ce sont les bridons pour la monte sans mors. Il n’est pas rare en endurance de voir des chevaux équipés de Side-pull, bitless ou hackamores. Si l’utilisation demande une connaissance des effets de ces ennasures sur le cheval, construites à partir des points de pression sur des terminaisons nerveuses de la tête, ces bridons utilisés principalement pour soulager des chevaux à la bouche sensible, ont un avantage certain sur la respiration et la capacité du cheval à boire au cours de la boucle. Certains cavaliers vont monter avec mors sur les premières étapes le temps de caler leur monture dans la course puis passer en hackamore pour que le cheval puisse mieux boire sans être gêné par le mors.

Equi-cordage construit également des filets en corde doublé biothane sur la muserolle et la têtière pour un meilleur confort : Découvrir

crédit : Alexia Chavanat pour equi-cordage


Enfin, si vous vous lancez dans les boucles de nuit ou tout simplement les sorties tardives ou en bord de route, sachez qu’il existe des modèles réfléchissants de bridon, colliers de chasse. C’est une sécurité supplémentaire en extérieur.

Découvrez le modèle de la sellerie Horse & Rope : Bridon

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La Ranking est de sortie – 2 ! Le classement national

La Ranking est de sortie – 2 ! Le classement national

Sur cette version 2 de « la ranking est de sortie », je vous entraîne sur une analyse des classements nationaux, parce que ma foi il y a d’autres noms à citer, de beaux exploits aussi et parce qu’on en parle jamais ! Le voici, le voilà, le débrief 2018 la suite !

Classement permanent FFE

Comment fonctionne-t-il ? Il y a quatre types de classement consultables sur ffecompet.ffe.com : cavaliers, chevaux, couples et propriétaires. Selon l’angle abordé, tout change et c’est là que ça devient intéressant. Bref j’arrête de poser mon enthousiasme et on passe aux choses sérieuses.

Le classement permanent de la ffe attribue chaque semaine des points pour toute épreuve terminée et chaque performance a une durée de validité d’un an, les performances européennes deux ans avec une décote de 50% par an des points obtenus (source : ffe.com/toutsavoir). Les performances mondiales ont une durée de validité de quatre ans avec une décote de 25% par an des points obtenus. Chaque performance donne 1 à 20 points de base en fonction de la place et du nombre d’engagés, ce nombre de point est multiplié par le coefficient attribué au niveau de l’épreuve. Par exemple : 60 de coefficient pour la CEI3* de Montcuq, d’où la forte remontée de certains cavaliers.

Les championnats donnent beaucoup de points, le master PRO est coefficienté (c’est super moche comme mot et en même temps il n’existe pas…pardon, je la refais) le coefficient adjugé au master PRO est de 75, les AS Jeunes cavaliers : 48, le master Amateur 1 GP (90 Km) : 25 et As Junior Equipe (90 Km) : 24. Le hic, c’est que la FFE ne fait pas la distinction entre pro et amateurs en endurance à la différence du CSO. Donc forcément entre ceux qui courent chaque weekend en France et ailleurs et ceux qui courent uniquement en France au maximum cinq fois dans l’année, le classement est un peu biaisé. En revanche, satisfaction pour les moins de vingt et un an car le championnat des jeunes cavaliers peut permettre de ramasser jusqu’à 700 points au cumul des classements individuels et équipes.

Je voulais prendre en compte le classement permanent cavaliers, le premier dans la liste. Cependant, comme expliqué dans la présentation, il se peut que certains cavaliers disparaissent du classement quand ils n’ont pas encore renouvelé leur licence de compétition et c’est le cas de certains cavaliers dont les performances de l’année ont mystérieusement disparu sur ce classement.

Je ferai donc le classement par âge, comme cela se passe dans d’autres sports notamment en Handball, basketball ou athlétisme. Parce que bon, chacun sa catégorie et on obtiendra plus de gagnants !

Les U26

En CSO on te parle de U25 et au Rugby c’est U26, cela tombe bien, la FFE a établi ce classement.

Simon Menez X Sliman El Ramaadi

Les jeunes pousses, plus si jeunes, de l’endurance ont réalisé une saison émérite aux côtés de leurs ainés. Ils glanent le top 10 français tous âges et catégories confondues et abritent les futurs espoirs du Haut Niveau. En première position, grâce à sa troisième place sur la CEI 3* de Montcuq et sa cinquième place au Championnat des AS Jeunes cavaliers, on retrouve le cavalier breton Simon Menez. C’est aussi grâce à ces résultats que son partenaire de course : Sliman El Ramaadi, prend la première place du classement permanent des chevaux et sans surprise le couple glane la première marche du classement par couple.

On reprend les mêmes consignes pour la seconde marche du podium puisque Marie Charles avec 2 884 points (médaille d’or par équipe sur le championnat AS Jeunes cavaliers avec Simon) s’empare de celle-ci tout comme son cheval Aigoual Taj Mahal, ils prennent également la deuxième place au classement en couple. Classés 4ème sur la CEI3* de Montcuq, 3ème place individuelle aux championnats des AS des jeunes cavaliers d’Aumont Aubrac et 4ème place sur la CEIYJ 2* de Fontainebleau, le couple récolte 2 416 points.

En troisième position de ce classement des couples on retrouve Lilou Tomas Arnaud et Scherazade Larzac nos médaillées de bronze des championnats d’Europe Jeunes Cavaliers de Pise. Le couple remporte 1 350 points sur ce championnat et cela suffit à les placer sur la troisième marche du podium. Lilou est 5ème de la tranche des U26, elle réalise également deux belles performances dans l’année en remportant la CEIYJ 2* de Lignières avec Vulcains des Flauzins, cheval réserviste au championnats d’Europe, et une seconde place sur le CEIYJ 2* de Fontainebleau. Scherazade est en 3ème position au classement chevaux.

Edmée Merlin s’empare de la troisième place du classement cavaliers avec 2 550 points, une saison plutôt riche puisque la cavalière avait plusieurs chevaux dans son piquet.

Un classement Top10 sur la CEIYJ2* de Castelsagrat avec Tahira de Tensonnives, puis deux top5 sur CEI1* dont une deuxième place à Jullianges avec Baj de L’angélique (champion de France des 6ans en 2017). Elle se classe ensuite 4ème du championnat de France des AS jeunes cavaliers avec le même cheval. On retrouve à nouveau Tahira sous sa selle à Florac où elle se classe 7ème.

Camille Coulomb s’octroie la 4ème place, avec de nombreux classements sur CEI 2* et 3* dont la CEI3* de Rio Frio (por) où elle prend la 7ème place et le championnat des As d’Aumont Aubrac où elle réalise un doublé en s’emparant de l’argent individuel et du bronze par équipe avec Tchekov. Cheval avec lequel elle est 4ème couple national. La jeune cavalière sudiste suit les traces de ces mentors et cumule dix classements sur des épreuves internationales en 2018. Son classement sur le championnat du monde des jeunes cavaliers à Valeggio en 2017 est toujours comptabilisé dans ces points.

On retrouve ensuite au classement, la championne de France jeunes cavaliers en titre : Cloé Launay qui remporte avec Djouhar Bint almarkab l’épreuve de 120km et la CEI2* en parallèle.Elle se classe également sur trois CEI1* : Windsor, Castelsagrat et Argentan et temrine la saison avec un nouveau classement sur CEI2* à Plourivi avec Bialik de la Savasse.

Margot Thomas réalise une très belle saison puisqu’elle se classe en 2ème position à Saint Nicolas du Pelem sur la CEI3* avec Kalon Milin Avel, première française sur la CEI2* de Chantilly elle prend la 4ème place, gagnante sur la CEI1* de Monpazier avec Avel du Parck puis deux top5 avec Baroudeur de Tanues : 5ème palce sur la CEI1* de Euston Park et 4ème place sur la CEI2* de Tartas.

crédits : DR

Carla Magan engage quatre CEIYJ cette année et se classe sur l’ensemble. A commencer par une 3ème place à Lignières avec Seminole Wind qui lui donne son ticket pour le championnat d’Europe de Vallegio en juillet où elle se classe 5ème. Sur le championnat des jeunes cavaliers d’Aumont aubrac elle se classe avec Boualem, le fils de Seminole, pour revenir en piste avec sa jument à Santa Susanna où elle prend la 4ème place du CEIYJ2*. Ces performances classent le couple en tête de liste du classement FEI couple jeunes cavaliers de moins de 21ans.

Colette Donnais et sa jument Tawach réalisent deux belles ocurses cette année puisqu’elle prennent la 8ème position du CEYJ2* d’Aumont Aubrac et ainsi la 6ème place sur le championnat de France des As 120km. Performance suivie par un classmeent à la 8ème place sur la CEI3* de Florac où elle fait route commune avec Edmée Merlin.

Seniors – PRO

Les vrais, parce que les appeler les Sup26 c’est un peu hasbeen et n’a jamais été.

crédit : Christelle Deroche

Dans le classement permanent FFE on retrouve sur la première marche du podium des plus de 27ans, le champion de France en titre Julien Lafaure. Ses deux podiums sur les étapes du Master Pro (les CEI 3* de Castelsagrat et de Lignières) y ont largement contribué et les résultats en couple avec le bien nommé Ve Huit Cabirat lui ont assuré la tête : gagnants sur les deux CEI 2* de Uzès en avril et Monpazier en août. Pour terminer la saison, le cavalier membre de l’équipe de France s’octroie une 6ème place sur la CEI 3* 2x90km de Montcuq et se classe 9ème sur l’épreuve CEI 2* 2x70km de Santa Susanna en Espagne. De quoi faire oublier Tryon…ou presque.

Elle arrivait au sprint avec lui sur l’étape finale du Master Pro 160km de Lignières, Julia Montagne prend la 2ème place sur le classement. Une saison très riche pour la cavalière d’Occitanie qui cumule dix podiums internationaux cette année. A commencer par une troisième place sur la CEI 2* Ladies de Fontainebleau avec Havana de Bozouls, une deuxième place le lendemain sur la CEI 1* avec Shamy de Bozouls. Gagnante à Comporta et Rio Frio au Portugal sur les épreuves 2*, deuxième sur la CEI 3* de Lignières, battue d’une tête par Julien Lafaure elle prend la médaille de bronze du Master Pro 160km. Top 10 à Euston Park et à Pise, c’est néanmoins sa troisième place sur la CEI3* de Costaros qui lui rapporte le plus de points (480).

Autre belle saison riche de podium pour Mélody Theolissat qui prend la troisième place à 100 points devant Nicolas Ballarin. Trois jours, trois courses, trois classements, le weekend de Monpazier est un triplé gagnant. Top 10 sur la CEI3* et la CEI1*, mélody s’empare de la troisième marche du podium le dernier jour sur la CEI2* avec Epona du Vialaret. Le mois suivant, deux jours de course, deux classements sur Florac avec une 4ème position sur la CEI2* avec Vhat a Girl de Sallaz et une 2ème place sur la mythique course des 160km CEI3* avec Une Pieraz du Vialare. Elle temrien la saison internationale par trois classements sur CEI2* : Madine, Pamiers et Santa Susanna.

Nicolas Ballarin, infortuné membre de l’équipe de France de Tryon comme Julien Lafaure, réalise en parallèle une très belle saison nationale. Comme la précédente, il se classe aussi sur le podium de la CEI3* de Florac avec Tooyou de Gargassan pour la première épreuve de ce niveau du cheval, avec lequel il était 2ème sur la CEI2* de Lignières. Le cavalier de Tam Tam Tokay a remporté avec ce dernier l’épreuve 1* de Barre des Cévennes et se classait en 8ème position lors de l’épreuve sélective de Castelsagrat. Avec neuf autres classements au compteur sur des CEI2* entre autres départs, nul doute que l’agenda était bouclé pour cette année.

Klervi Lefevre Bocher prend la 5ème place de ce classement. La cavalière classée sur trois étapes du Master Pro qui lui ont octroyé la médaille d’argent n’a pas non plus chaumé cette année. Egalement 4ème sur la CEI3* de Saint Nicolas du Pelem en terres familières (#Breizh) mais aussi 2ème sur la 2* de Tartas et classée à Montcuq, elle cumule 2 621 points.

Arrivée de la CEI3* de Santa Susanna :
Virginie Atger x Come’t d’Ardenne / Charles Cappeau x Altair du Liaumies

C’est un retour au sommet des podiums qui fait plaisir, celui de Virginie Atger à la 6ème position du classement. Une 4ème place avec Ras Payador sur la CEI2* de Fontainebleau puis la troisième marche du podium de la CEI2* de Silfiac, organisée par Klervi Lefevre Bocher avant de conclure en beauté la saison sur une deuxième place à Monpazier avec Velvette El Mazel sur la CEI3* puis gagnante à Tartas sur CEI2* avec Massaï de Bezaudun et enfin gagnante à Santa Susanna sur la CEI3* 2x90km avec Come’t d’Ardene.

On termine la barre des 2000 points du classement avec un autre cavalier de l’équipe de France de cette année, Allan Léon avec 2191 points. Le cavalier breton a commencé tôt la saison puisqu’il se classe en janvier sur la HH Sh. Mohammed Endurance Cup. On le retrouve sur les compétitions surtout en début de saison où il réalise de nombreux classements sur CEI1* dont une 2ème place avec Surcouf de Crouz à Emerlo (NED) et se classe le lendemain sur la CEI2* avec Babel de Crouz. On le retrouve sur la course de sélection de Saint Nicolas du Pelem où il prend la 6ème place avec THE Spirit de Crouz. S’enchainent plusieurs classements sur CEI2* dont la première place à Dwingeloo (NED) avec à nouveau Babel de Crouz. Une cinquième place sur la CEI3* de Madine complète les points.

Voilà, ce rapport sur le classement national est à présent terminé. J’espère qu’il vous a plu ! Il ne nous reste plus que l’ultime chapitre de cette session : la ranking internationale ! Quand ? Je préfère ne pas trop m’avancer sur la publication puisque ce weekend c’est salon !! Alors rendez-vous à cheval passion !

La Ranking est de sortie – 1 : Retour sur les champions de 2018

La Ranking est de sortie – 1 : Retour sur les champions de 2018

La saison 2018 est belle et bien terminée et ce depuis quelques mois pour les cavaliers français. Cependant certains ont bravé le froid et l’altitude pour rejoindre le désert et courir les dernières grosses épreuves internationales. Ici on ne parlera pas que du haut niveau car nos championnats nationaux nous ont eux aussi livrés de belles surprises ! Des sprints, des glissades, des changements, du suspens et des bouchons de champagnes (pour les plus vieux cela va de soi.) On te fait le débrief avant de partir sur 2019. Première étape : les champions 2018, deuxième étape : la ranking nationale et internationale 2018. 

Master de France – Lignières

Les premiers championnats à avoir livré leur verdict étaient les master Pro et Amateur à l’issue de leurs finales respectives à Lignières le 23 et 24 juin dernier. Pour rappel, le master Pro s’est couru en quatre étapes. Chacune des quatre CEI 3*, où les cavaliers pouvaient engager avec des chevaux différents, leur ont livré des points. Un maximum de 10 points était accordé aux vainqueurs des trois premières étapes, nombre de points décroissant de 1 dans le classement, puis 20 points lors de la finale de Lignières avec 2 points décroissant pour la suite du classement. Ce nouveau format de championnat a ainsi permis aux cavaliers professionnels de s’illustrer sur différents circuits français avec leur piquet de chevaux 3* avec un nouvel enjeu. C’était également l’occasion pour d’autres cavaliers n’ayant qu’un seul cheval de ce niveau de gagner des points en participant uniquement à la finale où la mise était double.

Avec une deuxième marche sur le podium de Castelsagrat et la première à l’issue d’un sprint peu ordinaire à Lignières, Julien Lafaure a remporté l’Or de ce championnat en selle sur Sherazade Cabirat en mai et Upal Cabirat pour la finale avec un total de 29 points. Avec 25 points, la cavalière bretonne Klervi Lefevre Bocher qui a pris trois des quatre départs de ce master s’empare de l’Argent. Elle courait en mars à Fontainebleau avec Baltik Rhapsody, début juin à Saint-Nicolas du Pelem avec Vouadjet Ha Bibi et enfin avec Kermit the Frog fin juin sur l’épreuve finale. En troisième position de ce Master 160km c’est Julia Montagne en selle sur Saprima de Bozouls que l’on retrouve à l’issue de son classement en deuxième position sur l’épreuve de Lignières où elle comptabilise 18 points. Laurent Mosti et Amazone de Sau sont 4ème avec 16 points, Pauline Theolissat et Asmine des Pacoulis, 5ème avec 14 points et Karine Mabilon se classe 6ème avec 12 points en selle sur Rihad la Majorie.

Le Master Amateur comptait deux épreuves : le CEN Amateur Elite 130km et le CEN Amateur 1 GrandPrix de 90km, les deux épreuves ont eu lieu à Lignières.

Sur l’épreuve Amateur Elite c’est Celine Roux et Rif d’Alauze qui l’emporte au Sprint face à Pierre Denis Carillo et Walli du Colombier. Les deux couples réalisent une moyenne de 19.4km/h sur l’ensemble de l’épreuve. Ils seront quatre couples classés sur cette épreuve sur les onze partants. Salvina Deniaud et Kheti prennent la troisième marche du podium une tête devant Marie-Pierre Pradié et Koheilan Gerda, elles bouclent leurs 130 kilomètres toutes deux à une moyenne de 19km/h.

Sur le Master Amateur 1 GrandPrix, l’Or revient à Micheline Audibert et son fidèle Vivaldi de la Tave qui réalise un parcours en trois boucle à une moyenne de 19.9km/h. A l’issue d’un sprint, Chanel Quillevere et Very Glove Sovake s’adjugent la deuxième marche et David Ollivier en selle sur Sloane du Pont d’Arc complètent le podium. Ils sont huit classés, Lucile Boulard et Ainhoa Kezra sont 4ème, la jeune Ella Houis et Vueydy sid El Khier sont 5ème, Laura Blancher et Alpha de l’Isle 6ème, Melissa Bisoffi et Lodiji 7ème et Christian Maltraversi et Sahane prennent la 8ème place.

Generali Open de France Club – Lamotte Beuvron

Les épreuves club se sont disputées en juillet à Lamotte Beuvron dans le cadre du Generali Open de France des clubs. Des épreuves de 20 kilomètres à 40km, quatre épreuves ont livré leurs champions. Ce sont majoritairement des épreuves en relais, c’est-à-dire en équipe de quatre. Il y a deux boucles à parcourir, par deux, pas de temps d’arrêt. Pour chaque équipe, les relayeurs de la première étape, une fois la ligne d’arrivée franchie, tapent dans la main d’un des 2 relayeurs de la 2ème étape. L’horaire d’arrivée du 2ème relayeur de la 1ère étape devient l’horaire de départ des relayeurs de la 2ème étape. La vitesse du deuxième relayeur et le cardiaque final des quatre chevaux est pris en compte.

Sur la Club A relais : épreuve réservée aux poneys A (vive le shetland !!!), 2 x 10km entre 6 et 8km/h, les jeunes pousses des écuries de Barisis aux Bois dans l’Allier ont remporté l’or. Une equipe composée de Elise Sery, Aude Lalleve, Isaure Delandhuy et Louison Compant Dufour. En deuxième position ce sont les cavaliers de l’écurie de la Grande : Ethan Tancrez Plaut, Emilie Lalemand Julien, Dylan Trancrez Plaut et Emilie Debbah.

Les P’tits loups du Vièvre, crédit Ecuries du Vièvre

En Club Poney 4 relais : 2 x 10 km entre 8 et 10km/h, un peu plus grands mais toujours aux écuries de Barisis aux Bois, les gagnants sont Zoé Lebourdais Petit, Emma da encarnacao, Ophélie Degrande et Claire Bore. Les cavaliers du Vièvre (l’écurie de Sandrine Houis) prennent la deuxième marche avec Bertille Mauger, Maxime Lakrout, Jules Lakrout et Jade Houis.

On continue de grandir en tailles de poneys et de cavaliers mais aussi de kilomètres avec cette fois-ci une épreuve 2x20km de la Club 3 relais, 10 à 12km/h. Le PC de Change, dans la Sarthe s’empare de l’or : Elodie Cadier Meriel, Cecile Glot, Louisa Fouqueray et Cleane Robichon composaient cette équipe. En seconde place, les cavaliers du Pas-de-Calais de l’ASEATE CE Plaine de la Lys étaient Andreane Fenestre, Catherine et Louise Gorgeret et Constance Leroy. Le bronze va au CE de Livilliers dans le Val d’Oise, une équipe composée de Eva Hallez, Thaïs Vorgers, Eliane Silvi et Nadège Colas.

Enfin, les plus aguerris ont parcouru 40km autour de Lamotte-Beuvron, sur l’épreuve Club elite (12 à 15km/h). C’est Evelyne Mignot qui l’emporte avec Sorayan pour les écuries de la Grange dans le Loiret, suivie par Elodie Baudement et Lucette pour l’EARL Haas de Pachavert dans l’Yonne puis Germain Comte en selle sur Séance de Sivola Hippos pour le CE d’ébreuil dans l’Allier.

Championnats d’Europe Jeunes – Pise, Italie

Seul championnat international dont on pourra parler, le championnat des senior de Tryon ayant été annulé, le championnat d’Europe des jeunes cavaliers se courait sur une épreuve CEI2* de 120km en quatre boucle.

Equipe de rio Frio en 2016 – crédit FFE

La France était représentée lors de ces championnats le 28 juillet par cinq amazones. Emma Frances montait Quokin de PSA avec lequel elle se classait 7ème aux Europes de Rio Frio en 2016 et 12ème en individuel aux mondiaux de 2017 où l’équipe était 4ème. Emilie Guillemin et Sahara de Messey qui prenaient en mai la deuxième place du CEIYJ 2* de Castelsagrat juste derrière leurs coéquipières Marie Charles et sa jument Tyah. Carla Magan et Seminole Wind, couple classé en 3ème position sur le CEIYJ 2* de Lignières en avril, alors que la première revenait à Emilie. Enfin, Lilou Tomas Arnaud complétait cette équipe en selle sur Scherazade Larzac, jument avec laquelle elle glanait la médaille d’argent aux championnats des As d’Aumont Aubrac en 2017 sur l’épreuve Jeunes 120km.

Plusieurs rebondissements dans la course, deux cavalières sont éliminées à l’issue de la troisième boucle alors qu’elles fournissaient un bel effort et assuraient le temps de l’équipe à l’arrière tandis que les deux cavalières les plus expérimentées collaient au groupe de tête. Cependant la chaleur du site et les conditions de la course sur la piste font de la dernière boucle de ces championnats un spectacle assez surprenant. A l’arrivée au sprint des cinq premières concurrentes, seules trois verront leurs places validées. Lilou Tomas Arnaud s’empare du bronze après une remarquable course. La dernière cavalière de l’équipe à rentrer est Carla Magan qui privée de ses deux copilotes Marie et Emilie terminera cette boucle quasiment seule avec sa jument et se voit récompensée de la cinquième place.  

Lilou Tomas sur la 3ème marche, crédit FFE

Championnats de France des AS – Aumont Aubrac

Les championnats de France des As d’endurance équestre se courraient également en équipe et par région sur les six épreuves du weekend. Grâce aux nombreuses performances de ses cavaliers qui se sont préparés ensemble toute l’année, c’est la Bretagne qui remporte le trophée des régions à seulement un point de la deuxième, la région Occitanie. La nouvelle-Aquitaine complète le podium.

Podium épreuve 130km individuelle : 1/ Cloé Launay, 2/ Camille Coulomb, 3/ Marie Charles

Sur l’épreuve Jeunes Cavaliers de 120km, les bretons : Cloé Launay, Marie Charles et Simon Menez s’emparent respectivement des 1ère, 3ème et 5ème places du classement individuel. Par équipe l’or revient aux couples formés par Marie Charles et Aigoual Taj Mahal, Simon Menez et Sliman El Ramaadi, Levi Jenin et Taila des Touches qui représentaient l’équipe Bretagne 1. En seconde position on retrouve l’équipe Occitanie 3 composée de Edmée Merlin sur Baj de L’angélique (4ème en individuel) Thao Perier associé à Tiznit d’Olt et Livia Robert sur Ien’a Altaïr. Le bronze va à l’équipe Provence-Alpes-Côte-D’azur 1 composée de Camille Coulomb et Tcheckov (2ème en individuel), Marion Masset sur Urcane et Chloé Agnel sur Rakam de Crouz.

Le jour suivant, sur les épreuves minimes de 60km et Junior de 90km, on retrouva à nouveau les équipes de Bretagne sur le podium. Ces épreuves se couraient uniquement en équipe sur des courses à vitesse imposée où il fallait être au plus proche de 15km/h maximum autorisés en ayant la meilleure récupération cardiaque au contrôle final.

C’est L’équipe Nouvelle Aquitaine 2 qui monte au sommet du podium avec trois cavaliers : Imanole Tourenne sur Urssaf El’Driss, Agathe Grenier sur Wrecha de Lis et Mathilde Tassaing sur Jeshana. Elles obtiennent 88,9951 grâce à une vitesse moyenne de 14.998km/h et des fréquences cardiaques de 39/42 et 49 pulsations/minutes. Nouvelle Aquitaine 1 prend la seconde marche du podium avec un total de 88,8032 points. Une équipe composée de Vivien Dagron, Lomane Dupire, Julia Conchou associés à Vega du Fonpeyrol, Touareg du Desert et Somails du Ronc qui réalisent une moyenne de 14.987km/h et dont les chevaux récupèrent à 34/50 et 52 p/min. Lou Biannic associée à Ceida El Quibi et Jean Jagu en selle sur Siraj représentaient la Bretagne. Ils prennent la médaille de Bronze par équipe en réalisant les 60km à une moyenne générale de 14.958km/h et des récupérations cardiaques de 40 et 44 pulsations par minute. Ce qui leur donne 88,485 points.

Sur l’épreuve Junior qui se courrait en trois boucles sur 90km, la région Occitanie est à l’honneur car deux de ses équipes prennent la médaille d’or et celle d’argent.

Pablo Tomas-Arnaud sur Samirha du Mas, Eloise Serres sur Ca’loulou Al Shaqab et Victor Fabre sur Selik, composaient l’équipe gagnante avec 98.9914 points. Ils réalisent le parcours à 15.985km/h et cumulent 38,43 et 45 en récupération cardiaque. Occitanie 3, sur la seconde marche du podium était composée de Alexandrine Tapis, Flavie Thamie et Anna Canches en selles sur Velouza de Gwaremi, Sabbath d’Amadour et Bialaska du Griou. Elles cumulent 96.2683 points. Bretagne 2 clôture le podium avec 92.206 points. Romane Lavergne associée à Pucylamine d’Engreval et Maelys Rabejac sur Prima du Tregor composaient cette équipe.

L’an prochain, la Normandie accueillera les championnats des As jeunes, juniors et minimes qui auront lieux au Mont Saint Michel.

Championnat de France Major – Monpazier

On termine le recap de ces championnats nationaux avec les MAJORS qui nous ont livré une compétition pleine de suspens et d’adrénaline durant les deux jours de l’épreuve 2×70 kilomètres. C’était à Monpazier, le rendez-vous de la fête et du sport, du 24 au 26 août.

En tête presque tout le long de l’épreuve, Claude Robin s’est à nouveau emparé de la plus haute marche du podium après sa victoire en 2017 avec Sandro de Varneuil. Il boucle les six étapes de cette course à une moyenne de 20.233km/h. Il arrive avec trente-trois minutes d’avance sur Laurence Cornichet et Vanoise d’Hazel qui saississent l’argent devant Renaldo Sapone et Rafale d’Aurabelle pour le Bronze. Francis Ordoqui et Shaman Cabirat sont sont 4ème, Jean Christophe Noël et Trinity du Moulin 5ème. Un groupe qui se sera disputé la tête de course un long moment nous livrant quelques rebondissements sympathiques (entre deux sandwichs offerts par l’organisation, il faut bien le préciser.)

La suite, c’est lundi avec la ranking est de sortie – 2 : Les classements nationaux et internationaux 😀

Mention spéciale aux cavalières de Bourgogne pour leur bonne humeur !
Ces sourires lorsqu’on termine une course
Le trotting en endurance équestre : le préparer, le maîtriser

Le trotting en endurance équestre : le préparer, le maîtriser

Le trotting en endurance, c’est un peu la figure imposée des carrés de dressage, l’oxer à la sortie du triple sur le parcours de saut d’obstacle, la réception pieds joints des voltigeurs….en somme, la clé de votre performance et de votre résultat en compétition. Ce n’est pas un simple aller-retour au trot pour montrer les allures souples de son cheval, non, c’est bien plus que ça et aujourd’hui cher rider je t’explique les clés d’un trotting d’endurance équestre réussi pour aller plus loin en compétition.

1/ L’apprentissage : entrainer son cheval

Faire trotter son cheval en ligne ce n’est pas inné. Evidemment, à quel moment tout équidé bien constitué a-t-il envie de vous suivre en vous voyant tirer sur la longe et vous pavaner devant lui ? Il préférera tendre l’encolure au maximum tout en marchant et vous laissant vous fatiguer #CaSentLeVecu.

Ainsi, apprendre à un cheval à trotter en ligne droite, activement, sur commande, à vos côtés c’est une technique et les erreurs que l’on peut faire son nombreuses. Pour peu que ce soit un jour sans (soleil, motivation, chance, sandwich pour le véto…) vous risquez le doute voire l’élimination.

Le trotting d'endurance équestre, le préparer

En course d’endurance il y a un trotting initial à faire, puis un à chaque étape pour passer à la boucle suivante et enfin le juge de paix : le contrôle final.

Un cheval bien préparé, en forme musculairement va en général rester constant dans ses trotting et permettre aux vétérinaires de bien juger une éventuelle boiterie. Il suffit d’une boucle plus dénivelée, d’un début de fatigue du à la chaleur ou à la vitesse, d’un cheval qui a froid ou parfois simplement d’un défaut pour que ce dernier ne trotte pas droit, pas de manière très souple ou élancée et le jugement devient difficile. Il faut donc bien connaitre son cheval, ses allures initiales et surtout s’entraîner pour faire des trottings les plus irréprochables possibles et ainsi être capable soit même de voir s son cheval boitte.

Les erreurs du débutant :

Championnat d'endurance équestre, trotting initial
Tryon 2018 / C : Zoé Lissarrague
  • regarder son cheval
  • tirer jusqu’en bout de longe
  • tourner à l’intérieur en bout de piste
  • donner un coup de longe vers les flancs
  • ne pas ralentir droit avant le virage
  • ne pas partir droit

Une fois que vous avez banni ces mauvaises habitudes tout va mieux. Premièrement lorsqu’on lance son cheval au trot on a tendance à le regarder pour voir s’il a démarré ou alors à tirer pour lui demander très explicitement de nous suivre, mais rares sont les mules qui répondent à l’appel n’est-ce pas ?

>> Le préparer à la maison. Faites un aller-retour au pas actif pour donner un tracé et mettre votre cheval à l’écoute, surtout pour un jeune cheval ou chez ces froids de selle-français. Promis j’ai tenté un trotting de selle-français, c’est un peu comme passer de la twingo au 4×4, ça ne démarre pas aussi vite…

Toujours se tenir à l’épaule ou à l’encolure de son cheval, si vous le dépassez il risque de ralentir.

Ensuite pour vous lancer sur le trotting, soyez actif, poussez le un peu avec vous, mais attention, le coup de longe l’arrière doit être banni pour la simple et bonne raison que votre cheval se lance tordu et risque à force de rester de travers sur vos trottings. Aidez-vous de la voix, habituez-le comme en longe à partir sur un « trot » « trotté ». Pour démarrer l’apprentissage, on peut s’aider d’un stick de dressage.

Le démarrage, la rectitude, cela se travaille à la maison bien en amont de l’épreuve, faites-le après chaque sortie pour habituer votre cheval, dans des endroits différents mais toujours sur une ligne droite et plate.

2/ La rectitude

En bout de piste on ralentit, votre monture a des kilomètres dans les pattes, freiner brusquement devient inconfortable. Une ligne de trotting fait 30 mètres réglementairement. Prenez au moins trois mètres en bout de piste pour ralentir et réaliser un virage au pas LARGE. Votre cheval est à l’intérieur du cercle, vous à l’extérieur. En bref on tourne à droite et non à gauche. De la même manière prenez quelques mètres avant d’arriver vers le vétérinaire pour ralentir aussi et vous arrêter face à lui. Il faut chercher la fluidité des transitions d’allures.

En somme : on part droit au pas sur un ou deux mètres, on demande le trot sur la grande longueur, on ralentit trois mètres avant la fin pour réaliser un cercle au pas et surtout on attend un retour droit sur la ligne pour demander à nouveau le trot. Demander le trot alors que l’arrière-main de votre cheval est encore sur le cercle va provoquer un mauvais départ.

3/ Le balancier

Tenir la longe tendue est aussi mauvais pour l’apprentissage que pour la pratique, vous pénalisez le balancier naturel de la tête du cheval et empêchez le vétérinaire de juger, mais également vous faites subir à votre cheval les secousses de votre propre corps ce qui peut laisser croire à une irrégularité.

Je te vois venir le pas content « comment on peut garder l’impulsion si on ne peut pas tenir la tête ? »

Effectivement, il vous faudra lâcher la tête, mais pas complètement, le mieux est de garder la paume de main collée à la longe pour induire la rectitude. Si vous lâchez entièrement un poney ou un jeune cheval qui n’a pas l’habitude du trotting, vous allez vous retrouver bien souvent avec la tête de ce dernier dans votre champ de vision, ou qui regarde le pote de droite, mais ne se concentre pas sur sa ligne. Il faut garder une approche discrète à la longe pour tempérer les défauts de rectitude. Souvent je garde la main bien ouverte derrière ma longe pour que le vétérinaire puisse voir que je ne tiens pas la tête.

trotting cheval endurance
<= Attention à la longe tendue, trop loin et à la fixité. Garder une main souple sur votre longe pour éviter les coups

4/ Déceler l’irrégularité

Quand vous trottez votre cheval, vous ne pouvez pas en même temps regarder ses membres ou sa croupe, j’ai une astuce pour savoir si mon cheval boite. Je regarde entre les oreilles, l’encolure doit normalement rester fixe, la tête fait le balancier. Si je vois les oreilles s’abaisser anormalement et avec la connaissance de leur mouvement naturel j’arrive à présent à savoir. Si l’encolure s’abaisse fortement il est possible que la boiterie vienne des postérieurs, car le cheval soulage tout le diagonal. Il faut s’entraîner à la maison pour apprendre à connaitre le déplacement de son cheval et maîtriser les « déviations ».